Réussir en Israël – 4ème partie Article de Telavivre

par Comunidad Judía · 12 Nisan 5778 – 28 mars, 2018

Votre enfant veut partir faire ses études supérieures en Israël?

Les 3 premières parties de ce dossier traitaient de l’intérêt supérieur pour votre enfant de s’intégrer à la nouvelle et dynamique société israélienne, des difficultes inhérentes à ce projet, et des objectifs à fixer pour les premières années.

Lire la partie 1

Lire la partie 2
Lire la partie 3

Choisir la filière d’études qui lui correspond le mieux pour qu’il s’épanouisse en Israël.

Au cours de son année de mehina et le plus souvent de son service national, l’étudiant qui est bien accompagné sera amené à se questionner sur ses véritables talents, ses aspirations, sa capacité de travail. Il va aussi découvrir les caractéristiques de l’économie israelienne, les débouches professionnels qu’elle propose, l’environnement social et culturel de ce nouveau pays (non pas sur une plage de TLV mais en tant qu’israélien a part entière!) En bref il va d’abord trouver sa voie, la filière dans laquelle il voudra commencer sa vie professionnelle puis progresser au long des nombreuses années qui vont suivre.

Ce travail d’orientation est essentiel car peu nombreux sont les jeunes bacheliers francais qui ont des idées claires et rationelles sur le sujet (en France comme en Israël !), et en Israël ils bénéficient de beaucoup moins de points de repères pour mener leurs reflexions.

La 1ere année de mehina est un moment propice pour réaliser ce travail. C’est une année de mise à niveau- d’acclimatation- pour définir le parcours d’intégration spécifique qui correspondra à ses aspirations et capacités. Pendant cette année, chaque étudiant pourra être conseillé, accompagné, challengé dans ses choix par des professionnels de l’éducation et des professionnels actifs au sein de la societe israélienne.

C’est à l’issue de cette Mehina ou du service national, une fois avoir validé le choix de sa filière que vient donc le moment de la séléction des établissements d’enseignement supérieur.

Malheureusement souvent, la méconnaissance du système d’éducation supérieure Israélien ne permet pas aux étudiants et à leurs parents de se fixer des objectifs pertinents et adaptés créant frustration, perte de temps et d’argent et (nous en preserve!) remise en cause du projet.

Ce qu’il faut absolument savoir:

– les universités (au nombre de 7) représentent les établissements d’excellence et pratiquent une forte sélection à l’entrée, àl’instar des Grandes Ecoles en France, sur la base d’un examen d’entrée. Une préparation à cet examen sur 1 ou 2 ans est nécessaire (suivant le niveau d’hébreu).

– l’équivalent des universités et des écoles post bac en France, sont les collèges académiques (en hébreu michlala) qui sont souvent spécialisés par filières. L’admission est plus simple et ils délivrent le même niveau de diplôme que les universités.

– les études courtes de type BTS sont nombreuses et variées. Elles permettent d’obtenir un diplôme de technicien spécialisé après 2 ans.

– pour travailler en Israël, il faut avoir fait ses é tudes en Hébreu. Les études en langue étrangère en Israël sont principalement destinées aux Israéliens qui n’ont pas les moyens d’aller étudier à l’étranger. La maitrise de l’hébreu est indispensable.

– le taux de chômage en Israël est de 4%, donc tout étudiant diplômé d’une filière intéressante trouve tout de suite du travail

– la maitrise de l’anglais, EN PLUS DE L’HEBREU, permet de se positionner auprès des entreprises Israéliennes exportatrices qui offrent les meilleures perspectives de carrière, notamment la High Tech.

– le réseau et la personnalité sont beaucoup plus importants que la provenance du diplôme pour trouver un bon poste et progresser dans sa vie professionnelle en Israel.

Les études, la vie professionnelle, la vie tout court ne s’anticipent pas du tout de la meme façon en France et en Israel. La nécessité d’un accompagnement adapté et professionnel, ainsi qu’une forte implication sont le gage de la réussite du projet de votre enfant.

Israel a encore récemment confirmé qu’elle était pour la 5ème année consécutive la 11ème nation la plus heureuse (world happiness report 2018). Alors, qu’attendez vous ?